jeudi 10 septembre 2009

Capaõ, suite et fin...

Dernière rando (et pour fêter l'anniversaire de Melissa!), nous décidons de partir pour Aguas Claras, environ 3 heures de marche, mais cette fois, avec les tentes!

Là encore, des paysages magnifiques en direction du Morraõ, qui comme son nom l'indique est une grosse colline assez impressionante au beau milieu de la vallée.

Enfin arrivée, nous ne sommes pas déçus...au pied du Morraõ coule une riviére d'eau claire donc, cachée par les arbres, au bord de laquelle nous décidons d'installer notre bivouak.
Une piscine naturelle s'est formée où nous accumulons les bains...et où les garçons ne tardent pas à trouver les coins "bénef'" pour plonger "à poil" !!
On resterai bien là toute notre vie...



Une soirée autour du feu, une nuit au calme... après un dernier bain, nous reprenons la route le lendemain pour revenir au village.

Notre bivouak...
Loic et Emilie, un couple de français rencontrés au camping et qui nous a accompagné...BIG UP**


C'est donc lundi soir que nous décidons de quitter ce merveilleux endroit qu'est le Capaõ pour retrouver notre point de chute de Salavador. Cette fois-ci, Mati, Flo, Pilou et moi nous prenons une chambre dans le quartier de Barra, les autres retournent dormir chez Christine.

Nous prenons le temps de se retrouver un soir pour aller boire un verre dans le quartier de Carmo, quartier tourisitique dans le centre de Salavador, magnifique à voir pour son architecture ses façades de toutes les couleurs et ses rues pavées.



Nous retrouvons Mathilde, une amie lyonnaise, également d'origine brésilienne, venue voir sa famille pour les vacances et qui nous a rejoint à Salvador (décidément, la petite troupe est au complet!!).

Nos deux amis retrouvés !


Pas le temps de traîner, car le voyage se termine bientôt, et Salavador reste une très grande ville, avec tout ce qu'elle a d'oppressant!

Nous nous organisons un week-end de trois jours dans le littoral Nord: un car jusqu'à Diogo/ Santo Antonio, une nuit sur la plage de Diogo (charmant petit village, très bon acceuil), puis une heure de marche le long de la plage pour rejoindre Imbasai.

Je vous laisse découvrir notre petit périple:

Passage "obligatoire" pour se rendre sur la plage... je reste persuadée qu'il y avait plus simple que ce parcours du combattant avec 20kg sur le dos...
...mais ce qui suit en vallait la peine!
Voila l'endroit oú nous avons posés nos tentes...

Matias, Simon et moi sommes rentrés à Salvador dimanche soir, les autres étant rentrés plus tôt rejoindre Melissa pour aller au concert de Buena Vista Social Club!!

Le temps d'une lessive et nous sommes repartis mardi matin (Mati, Flo, Pilou et moi-même) pour le Morro, pour leur faire découvrir l'endroit et passer du temps avec Gil avant de rentrer à Lyon samedi soir...



A l'heure qu'il est, Pilou et Flo dorment encore, tandis que Mati aide son père à construire un four... moi je vous laisse et vous embrasse tous bien fort!!!

Beijos

María ***
ps: pour vous répondre, notre avion arrive à Lyon vers 17h30.

jeudi 3 septembre 2009

Dans la Chapada

Voila trois semaines que ce blog n'a pas bougé, la faute a une connexion internet pas toujours très véloce. Mais nous sommes de retour à Salvador, et voila donc des nouvelle de notre troupe, qu'on ne peut plus qualifier de "petite" !

Il y a trois semaines donc, nous embarquions dans un bus pour 8h de route vers la vallée du Capaõ, dans le parc national de la Chapada Diamantina. Le bus était très confortable, le voyage est passé tres vite.
Nous descendons a Palmeiras, pour prendre un taxi 4x4 vers la vallée, encore une petite heure de trajet.



La route est bien rock 'n roll





La route accidentée de terre ocre débouche dans une vallée brumeuse, il fait un brin frisquet. Quelques kilometres plus loin, on nous dépose sur la place du village.
Le capaõ c'est donc ce petit bled peuplé de natifs, trappus et au visage typiquement indien, de hippies et autres rastas qui on trouvé leur bonheur dans cette vallé (on les comprends) , et de quelques touristes, dont beaucoup sont français.

Les locaux sont trés sympatiques, et bien peace. Le soir les gens se posent sur leur palier pour discuter avec les voisins, jouer un peu de musique, ou vendre leur artisanat.







Les premiers jours, c'est farniente, 'faut pas déconner!
Cette fois Marie et moi avons pris le Simon avec nous dans un camping / pousada, et Vincent et Mel se sont isolés a leur tour pour profiter d'un peu d'intimité.



Dans notre petit camping






La jolie maison ou dormaient Vince et Mel



Le parc de la Chapada est connu pour ses rando/trek qui vont de quelques heures à plusieures semaines. La vallée du capaò ne représente qu'une petite partie du parc et pour des trek de plusieurs jours, se passer d'un guide n'est pas envisagable pour nous. Mais comme les guides coutent assez cher, nous avons opté pour des ballades plus courtes, et en marchant quelques heures, on s'en prends tout même plein les mirettes.







La cascade de Riaschinho



Sur la route principale on peut faire du stop-camion




Le Rio Preto







Comme certains le savent, Pierre était amérique du sud depuis un an et nous avions prévus de nous rejoindre au Brésil. Une semaine et quelques mails plus tard c'est donc au Capaõ que Pilou et Flo nous on rejoints, quelque peu extenués par le voyage, mais contents d'être arrivés.




Les doudous voyageurs sont avec nous !


Deux jours le temps qu'ils se reposent, et c'est reparti pour les randos.
La cachoeira (casacde) da Fumça fait partie de ces endroits completement hallucinant, dont on se remet que plusieurs jours apres.

Voila la vallée apres une heure de grimpette




Il faut monter, et monter sévère, pour y arriver, mais apres 2h30 de marche...



Mais que regardent-ils?





...!


Elle s'apelle "da Fumaça" car elle est tellement haute ( plus de 500 métres ) et les vent soufflants de la plaine tellement forts, que l'eau ne touche jamais le sol mais remonte bel et bien la falaise pour retourner d'ou elle vient et créant un arc en ciel mouvant aux airs d'aurore boreale !

C'est un spectacle magnifique et sa puissance et décuplée par le fait qu'il s'observe allongé sur une pierre en dévert par rapport a la falaise. Il faut du cran pour ramper en tremblottant sur le rocher, dès que les mains aggripent le bord, le vent vertical vient cingler sur les doigts. Pencher sa tête au dessus du vide, s'y sentir happé, il vaut mieux que quelqu'un vous tienne la cheville, juste pour vous racrocher à la réalité !





Voila, pour aujourd'hui. Je vous reserve la fin de notre trip au capaõ et la suite pour plus tard.

Merci a tous et à bientot!

Matias